
Le Littoral dans son édition du vendredi 13 février n° 5.177, revient avec un article sur ce sujet :
photo © Copyright le journal des propriétaires

Cliquez sur le document pour la lecture.
le Journal des Propriétaires dans son numéro de janvier/Février 2009 reprend ce dossier :
Si finalement l’écotaxe était instituée cela constituerait un important changement pour Oléron qui a perdu son insularité en 1966 avec l’inauguration du pont. Une construction financée par un péage qui, au terme d’une longue bataille juridique, a été supprimé en 1992. Aujourd’hui, on ne parle pas de péage mais d'écotaxe, selon les termes de la loi dite «Barnier» du 2 février 1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement, qui instaure de nouveaux mécanismes de fiscalité écologique visant à financer la protection et la gestion des espaces naturels des îles maritimes. Déjà, en 1997, la question de l'instauration d'une écotaxe sur Oléron avait été évoquée. Le Conseil général avait même réalisé une étude qui stipulait que les recettes de l’éventuelle écotaxe ne seraient pas destinées à aménager des pistes cyclables, entretenir des villages, des routes ou des parkings, résoudre le problème des algues. Elles seraient strictement réservées à l’acquisition foncière et à l’entretien des espaces naturels de l’île. Elles permettraient ainsi d'engager des actions destinées à redéfinir et étendre les zones de préemption, en particulier aux friches et éventuellement une partie du marais, d'accélérer les acquisitions foncières par la mise en place de moyens humains et financiers supplémentaires, de renforcer la surveillance, l'accueil, le nettoyage et la gestion des sites les plus fréquentés, qu'il faudra définir. Ces crédits seraient aussi destinés à protéger le couvert végétal des cordons dunaires, à réaliser l'entretien du mobilier implanté dans ces espaces. Le renforcement des moyens en personnel permanent et saisonnier (brigades vertes, technicien hydraulique pour les marais) permettrait une meilleure surveillance et un maintien des sites.
Aujourd’hui, comme l’a souligné Patrick Moquay, président de la CdC, «nous n’en sommes qu’aux discours de principe. Il va falloir lancer une réflexion plus approfondie et prendre les avis des uns et des autres.» Du côté des maires, la cause semble entendue, c’est oui à l’écotaxe. Enfin pas un oui très franc, plutôt un «oui… mais» qui pose un certain nombre de questions notamment sur la perception de cette taxe, sur son impact sur la population, sur son utilisation… Certains s’accordent à dire que la somme de 3,05 € actuellement en vigueur ne sera pas dissuasive pour réguler la circulation, un des problèmes les plus criants en période estivale. Justement les élus de l’île de Ré essaient de faire changer cette somme. En 2012, ils seront confrontés, en effet, à la disparition de leur péage. Désireux de préserver leurs paysages de l’invasion touristique, les élus plaident pour une augmentation de l’écotaxe qui est actuellement perçue en même temps que le péage. En juillet dernier, une délégation d’élus et de techniciens du Conseil général est allée plaider la cause de la hausse de l’écotaxe auprès des services de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et du Développement durable.
Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré, était accompagné des deux conseillers généraux de l’île d’Oléron, Michel Parent et Michel Peyry, et de Dominique Bussereau, coiffé de sa casquette de président du Conseil général. Ce dernier a présenté les trois options qui s’offrent à l’île de Ré après la fin du péage en 2012. Le statu quo, avec une écotaxe stable ou en légère hausse, qui ne serait pas viable, la délégation de service public, avec un concessionnaire qui percevrait l’écotaxe, trop complexe, et l’option qui intéresse le plus les élus rétais : une modification législative avec l’objectif d’une écotaxe à 15 euros. Pour Lionel Quillet : «Il ne s’agit pas d’une loi "île de Ré", mais d’une loi nationale, qui offrira la possibilité de taxer l’accès aux territoires sensibles, basée sur le principe du pollueur-payeur.»
Si l’écotaxe est finalement arrêtée à 15 €, quel sera l’impact sur l’économie oléronaise et la fréquentation de l’île ? Est-ce que cela signifiera, comme le prédit Jean-Claude Blémon, ancien président de la CdC, l’arrêt de mort d’Iléo ?
Laissons parler le Maire de La Brée Les Bains :
Jean-Jacques Naud, maire de La Brée
«Oui, je suis favorable, par contre il faut bien souligner que l’idée est de faire payer les visiteurs pour mieux les recevoir et non pas pour leur interdire d’entrer. Je ne veux pas limiter leur arrivée mais leur offrir un accueil de meilleure qualité. L’idée est d’impliquer et de responsabiliser les touristes à la défense de l’environnement qui a un coût important.»
Voici l'argument d'un citoyen du Saintonge : le Saintongeais est devenu langue de France, mais si tu las connaissais mieux, tu saurais que nous insulaires on n'utilise pas le "é", puisqu'on dit "Ol'ron" ;)
De toutes façons, comme on sait que cette "éco taxe" irait direct chez nos (pardon le mot) emmerdeurs locaux, à savoir les spéculateurs immobiliers qui détruisent notre île, je ne vois pas l'utilité. On rogne chaque jour sur ce qu'il reste d' "éco" en Oleron, alors ça ira à qui cette taxe ???? Aux viticulteurs ?? Aux Salines ??? Pour l'entretien des forêts qu'une nouvelle tempête vient de saccager ??
L'ONF n'a pas de rapport avec les localités d'Oleron, donc il ne faut pas confondre "éco taxe" et "taxe destinée à l'ONF et préservation des zones naturelles admises, par exemple Natura 2000 ".
Pout plus d'information , vous pouvez consulter des documents en pdf sur :
http://www.marennes-oleron.com/scripts/download.php?ext=sqli_publications&idP=77&idF=155
et :
http://www.gridauh.fr/sites/fr/fichier/47fb3a6f8deae.pdf


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire