Il ne se passe pas de jours où, dans les journaux, qu’ils soient sur le web, en papier, radio ou télédiffusés, il n’y ait un article sur la radio-pollution qui nous entoure... Il faut dire que le nombre des réseaux à haute-fréquence, durant les dernières années, a crû de manière importante, si importante que des « voix autorisées » en matière de santé jettent quotidiennement la suspicion sur ces ondes qui pourraient nuire à notre santé. Bien entendu, ce sont les « antennes relais » des réseaux GSM/3G qui attirent le plus de critiques, compte tenu du fait qu’elles sont nombreuses, et le plus souvent très visibles. Même si, à ce jour, aucune preuve objective de nocivité n’a été apportée, il est certain que les rayonnements radio-électriques qu’elles provoquent peuvent susciter des interrogations justifiées…
Mais elles ne sont malheureusement pas les seules à nous « bombarder » 24h/24. Dans notre vie quotidienne, que ce soit dans les bureaux ou à domicile, nous sommes entourés de réseaux HF qui ne cessent de rayonner, comme les réseaux Bluetooth ou Wi-Fi. Il n’est pas rare dans un immeuble de pouvoir recevoir plusieurs dizaines de réseaux Wi-Fi en fonctionnement permanent, d’autant plus que les "box" des opérateurs ne peuvent pas être déconnecter simplement sans les débrancher !
Comme si tous ces réseaux ne suffisaient pas, il est prévu d’en rajouter d’autres, comme le Wimax, la TMP et la radio numérique, voire la 4G…Des réseaux supplémentaires d’ici quelques années, qui viendront s’ajouter à ceux que nous subissons déjà ! On peut réellement se poser la question de leur réelle utilité : avons-nous besoin de nouveaux réseaux spécialisés, comme ceux destinés à la TMP et à la radio numérique, alors que nous recevons déjà, dans des conditions très acceptables, aussi bien pour la radio que la télévision, en numérique, sur les téléphones 3G, et bientôt 4G… Aujourd’hui, radio et télévision sont transportés sur le net, un réseau universel, qui permet d’accéder à tous les nouveaux services audiovisuels de plus en plus facilement, avec une qualité technique qui ne cesse de s’améliorer, le tout par voie terrestre ou hertzienne, via les réseaux existants (câble, ADSL, 3G, Wimax…) et …par satellite.
Bien que souvent oublié, il faut remarquer que le satellite est, à ce jour, le moyen le plus écologique, tant en terme d’énergie, puisqu’il fonctionne à l’énergie solaire, qu’en terme de pollution radio-électrique, étant situé à 36000 km de la terre avec des puissances d’émissions ridiculement faibles comparées à celles des émetteurs terrestres … Un émetteur satellite dépasse rarement les 300 Watts, soit 30 fois moins qu’un seul émetteur de la Tour Eiffel !
Longtemps utilisé pour les transmissions et les diffusions des images et des sons, que ce soit en analogique ou en numérique, les satellites commencent à proposer de nouveaux services, dans des conditions économiques très abordables, avec le haut-débit. L’opérateur Eutelsat est d'ores et déjà présent sur ce nouveau marché avec « Tooway » sur Hot Bird, Astra…puisque dès l’année prochaine sera lancé un satellite uniquement dédié au haut-débit (KA-SAT), une façon de permettre à tous d’y accéder, sans rajouter de coûteux réseaux terrestres dans des zones difficiles d’accès ou d’habitat peu dense, le tout sans pollution radio-électrique, ni dépenses énergétiques superflues !
Nous ne saurions que trop encourager nos décideurs politiques de bien réfléchir, dès aujourd’hui, avant de lancer de nouvelles exploitations technologiques, polluantes et coûteuses en énergie… Il faut bien voir qu’il y a d’autres solutions, plus conformes au « Grenelle de l’environnement » et au « principe de précaution » afin de protéger planète et santé, sans nous priver de tous ces nouveaux plaisirs technologiques.
C’est un domaine que je connais très bien, détaché 1969/1985 par la Société Européenne d’Etudes et d’Essais d’Environnement auprès de l’ESA ( Agence spatiale Européenne ) à Noordwijk an zée, aux Pays-Bas.
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