mardi 8 décembre 2009

Un surveillant de l’info sur le web

L’opinion du web sur la politique du ministère de la Culture passée au peigne finUne personne utilise un ordinateur pour accéder à internet

Le ministère de la Culture est à la recherche d’un scrutateur du web. L’annonce, publiée sur le site du BIEP.gouv.fr, vise à embaucher un «chargé d’étude, de veille d’opinion et d’actualité sur internet».
Les principales missions du nouveau geek de la rue de Valois seront essentiellement de surfer sur le web, trouver les informations relatives au ministère, au ministre et au cabinet, les analyser, les condenser et les rapporter aux intéressés.
L’annonce stipule qu’il sera chargé des activités «de veille d’opinion et d’actualité sur Internet (surveillance des publications web, détection des signaux faibles, analyse de la tendance de l’opinion au regard de l’activité du ministère et à l’image du ministre); Identification de réseaux d’influence sur Internet ; Veille permanente sur l'apparition de nouvelles sources ou nouveaux modes d'accès; Analyse, extraction et restitution commentée des informations pertinentes».

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Communiquer efficacement

L’objectif premier est donc d’identifier les attaques lancées sur le web à l’encontre du ministre (actuellement Frédéric Mitterand), de son équipe et de ses actions, afin d’être en mesure d’y répondre. D’autre part, connaître l’opinion «du peuple» permet d’établir une stratégie de communication efficace.
Néanmoins, cette inspection permanente et ciblée d’internet par les pouvoirs publics est dangereuse. En effet, les frontières entre surveillance, contrôle et désinformation sont fragiles.
D’autant plus que ces initiatives s’accumulent. En mars 2008, c'est l’Élysée qui avait engagé Nicolas Princen, un jeune normalien de 24 ans, pour scruter toutes les infos traitant de Nicolas Sarkozy sur la toile. Sa mission était de «traquer les fausses rumeurs et déjouer toute désinformation à l'encontre du Président». 

Source: 20Minutes

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