mardi 26 octobre 2010

Le comité de soutien de l’ex-président du syndicat des eaux d'Oléron Nord, dénonce une «mascarade»

Le comité de soutien à Philippe Massé réclame toujours la transparence :

Dans un communiqué de presse, ses membres continuent de réclamer la transparence sur le choix du nouveau délégataire pour le service des eaux, actuellement assuré par la Compagnie des eaux de Royan (CER).

« Un projet conforme »

« Pourquoi avoir perdu tant de temps, pour prendre une décision primordiale qui nous engage pour 12 ans ? Il aurait été plus facile et logique de laisser Philippe Massé, président du syndicat des eaux, présenter son projet en réunion publique, comme il l'avait prévu le 18 août dernier, où nous aurions eu l'avantage de connaître enfin son choix. Un projet réalisé en conformité avec la loi Sapin et transmis aux membres du syndicat des eaux, 15 jours avant la présentation et la prise de décision du 18 août, comme indiqué dans la loi », commentent-ils.

La démission surprise des cinq autres membres du syndicat le 18 août dernier, aura en effet précipité le sort de leur président, désavoué à peine quelques secondes avant la séance publique. Et tout s'est parfaitement bien enchaîné pour ceux qui voulaient sa tête. Officiellement pour « illégalité dans la procédure ». Officieusement parce qu'ils n'étaient pas d'accord sur le choix du nouveau délégataire.

Proust, nouveau président

Le 13 septembre, lors d'un conseil municipal à huis clos particulièrement agité, Philippe Massé, également premier adjoint de Saint-Georges, était démis de ses fonctions, comme le souhaitait le maire Éric Proust. Le 25, un nouveau syndicat était installé avec pour président… Éric Proust et des démissionnaires, tous revenus à leur poste.

« Les objectifs poursuivis, qui sont aussi les critères retenus pour le choix du délégataire, sont bien évidemment le prix de l'eau au robinet mais aussi la qualité du service et l'engagement du prestataire sur la maintenance et le renouvellement des installations », ont expliqué les membres du syndicat.

Les membres du comité de soutien, quant à eux, ne l'entendent pas de cette oreille et crient à l'absence de démocratie. « Des démissionnaires qui ne prennent aucune décision et se font réélire trois semaines après. Un maire qui démissionne son élu sans raison mais qui prend sa place et son titre de président du syndicat des eaux. Que veut dire cette mascarade ? », s'interroge encore le comité de soutien à Philippe Massé. Ses défenseurs réclament toujours que l'ancien président du syndicat des eaux puisse présenter son rapport en réunion publique.

Edition du Sudouest : par Agnès Lanoëlle

Ci-dessous article dans Le Littoral de La Charente Maritime N° 5.265 du vendredi 22octobre 2010

Comité 2

J.Franc conseiller municipal.

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