mardi 20 janvier 2015

Pas bon pour notre Commune

 

Comment le krach suisse plombe des collectivités locales en France :

 

FINANCES – Déjà difficile, la situation financière de collectivités locales plombées par les emprunts toxiques, révélés dans le cadre du scandale Dexia en 2008, replonge suite à la flambée imprévue du franc suisse. 

L'annonce, jeudi, par la Banque nationale suisse (BNS) de l'abandon du taux plancher de 1,20 franc suisse pour un euro, en place depuis 2011, a surpris les marchés. L'annonce, jeudi 15 janvier 2015, par la Banque nationale suisse (BNS) de l'abandon du taux plancher de 1,20 franc suisse pour un euro, en place depuis 2011, a surpris les marchés.

Un krach qui coûte cher. On pensait le problème des emprunts toxiques contractés par les collectivités locales en passe d'être réglé, c'était sans compter le krach suisse de jeudi dernier. Au cours des années 2000, de nombreux contrats passés entre les communes, départements ou encore établissements publics français avec les banques (en particulier Dexia), ont en effet été indexés sur le taux de change entre le franc suisse et l'euro. Une parité jugée solide mais qui a volé en éclats, jeudi, quand la Banque nationale suisse (BNS) a abandonné le taux plancher fixé depuis 2011 pour contenir la flambée de la monnaie helvétique durant la crise financière. Débridé, le franc suisse a depuis grimpé d'environ 20%, avec des conséquences coûteuses pour nombre de collectivités locales en France.

Une ardoise particulièrement lourde

Le montant total des emprunts toxiques souscrits par quelque 1500 collectivités locales et établissements publics en France est évalué entre 10 et 19 milliards d'euros. Depuis l'éclatement de l'affaire et la chute de la banque franco-belge Dexia, de nombreuses procédures ont été engagées par les collectivités locales pour dénoncer ces contrats extrêmement coûteux.

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