vendredi 27 mars 2009

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L' Elysée c'est accordé une discrète augmentation en fin d'année 2008 : + 9.2

+9,2 millions d'euros. L'Elysée s'offre une petite gâterie pour les fêtes de fin d'année. Ce montant sera retranché du budget de la Défense et de la Sécurité. Au final, le budget prévisionnel de l'Elysée pour 2008 est ainsi majoré de 9,1%, selon le député René Dosière.

Sarkozy - augmentation du budget de l'Elysée de 9.2 millions €

Hyper-étrennes pour hyper-présidence

Par décret (2008-1317) du 12 décembre 2008, "des crédits d'un montant de 9 200 000 € en autorisations d'engagement et en crédits de paiement" sont annulés sur les budgets de la Défense (5 300 000 €) et de la Sécurité (3 900 000 €). Au moment où la menace terroriste ressurgit... ces budgets sont donc transférés vers la Présidence de la République. Pour l'anecdote, la bafouille à entête est signée par Eric Woerth et François Fillon.

Dans un communiqué publié mardi, le député René Dosière déclare que "l'Elysée n'a pas utilisé la procédure transparente de la loi de finances rectificative". Facétieux, il ajoute que si cette décision n'a pas non plus été reprise dans l'édition papier du Journal Officiel, c'est certainement "par respect du Grenelle de l'environnement et de la lutte contre la déforestation". Ironie, quand tu nous tiens...

Petits tours de passe-passe

En fait, et pour être complet, il faut signaler que cette décision était attendue. René Dosière avait déjà levé le lièvre à la mi-octobre, dans son rapport "À l'Elysée, on ne connait pas la crise". Cette ligne de crédit était "prévue" mais non comptabilisée, ce qui permettait aux services du Château de faire coup double : réduire le budget prévisionnel 2008, et minimiser son évolution pour 2009 en réincorporant la ligne 2008 juste à cette occasion.

Rappelons aussi que l'Elysée n'en est pas à sa première incartade budgétaire. Et Eric Woerth a dû ressentir un léger pincement au coeur en signant ce décret. Car fin octobre déjà, Nicolas Sarkozy décidait de faire main basse sur la très discrète cagnotte dont disposaient traditionnellement les ministres du Budget et de l'Intérieur pour "arrondir les angles" avec les parlementaires et les élus locaux. Montant de ces "crédits spéciaux" : une vingtaine de millions d'euros .

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