mardi 3 mars 2009

L'ombres sous la toile l'est encore plus pour La Brée les Bains

Le sujet est toujours avec 17 Numérique..évoqué il y a quelques jours ici :
http://labreelesbains.blogspot.com/search?updated-max=2009-03-01T15%3A47%3A00Z&max-results=3
Voici ce que l'on constate coté Wifi avec ce fournisseur :
Le choix et la qualité de la connexion Internet mis en cause à Arces-sur-Gironde.

Ce sont des petites zones d'ombres qui ont poussé Denis Esther sous les projecteurs de la contestation. Ce conseiller municipal d'Arces-sur- Gironde pointe du doigt depuis plusieurs semaines les trous dans la toile Internet qui couvre le département.

Ce que cet homme met en cause ? La qualité de la prestation de service et le choix fait par le Conseil général en faveur de la technologie Wimax en 2006. Un choix que l'élu juge déconnecté des réalités des zones rurales : « Les problèmes de réception ne concerne pas tout le monde, mais dans certaines zones la qualité du signal s'apparente presque à du bas débit alors que 17-Numérique (la société chargée de la mise en place du réseau) assure que la connexion fluctue entre du 2 mégas et du 512 kilo-octets. »

Pas d'alternative à l'époque

Remonté, Denis Esther propose des pistes qui, de son propre aveu, sont plus ou moins réalistes. « Nous avons essayé de contacter le président du Conseil général pour lui soumettre le problème, assure-t-il. Des solutions existent dorénavant : France Télécom propose la technologie du NRA-ZO (Noeud de raccordement d'abonnés zone d'ombre). Mais Daniel Hillairet, le conseiller général du canton de Cozes, nous a signifié que notre demande resterait lettre morte. »

Une version retoquée par le représentant du Département. « Nous n'avons pas formulé de fin de non-recevoir, plaide Daniel Hillairet. Nous venons de mettre sur pied une réunion entre élus et techniciens vendredi 6 mars. Le choix d'avoir recours à la technologie Wimax a été fait car France Télécom ne proposait pas d'alternative à l'époque. » Et en ce qui concerne le NRA-ZO, son utilisation n'est pas à l'ordre du jour : « Une telle solution a un coût, avance Daniel Hillairet. Et le Conseil général a déjà mis en place un service public avec le Wimax. » Le montant de l'enveloppe à débloquer « évolue entre 60 et 80 000 euros », comptabilise Denis Esther. Trop cher pour Arces-en-Gironde. Daniel Hillairet coupe court au débat et renvoie la balle dans le camp de 17-Numérique : « Le Wimax donne satisfaction dans la plupart des cas. Sinon, il faut voir avec le délégataire. »

« Très durs à joindre » ( perso, ça fait 8 jours que je me casse le nez au téléphone ** )

Ce dernier assure avoir pris conscience de « certains problèmes ». « Nos techniciens sont disponibles en cas de soucis. Le contrat passé avec le Conseil général nous impose de fournir une couverture à 100 % des habitants du département, et il nous le rappelle souvent. Nous y sommes presque : nous sommes en train de densifier notre réseau, affirme David Touaibi, responsable du développement local de la société. Aux 22 stations de base vont se greffer 14 supplémentaires début avril. » Des arguments qui laissent insensible Denis Esther : « Ils sont très durs à joindre. Nous aimerions au moins que le prix soit en adéquation avec le service. Que, par exemple, le téléphone ne soit pas une option payante. » Mais là, l'interlocuteur n'est plus le même. « Seuls deux opérateurs, Numéo et Idyl Télécom, sont sur ce réseau. Ce sont eux qui fixent les tarifs, corrige David Touaibi. Mais nous sommes solidaires, ils ont eu le courage de faire le pari de cette technologie qui reste jeune. Elle ne peut que s'améliorer. »

Dans l'attente de ces améliorations, Denis Esther regrette de ne pas pouvoir mettre en place des services « tels que des connexions dans la bibliothèque municipale ou à la mairie ». Plus que jamais, il rêve d'être pris dans la Toile.

Article © Copyright Sud Ouest Charente maritime mardi 03 Mars 2009.

** J.Franc, conseiller municipal.

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