mercredi 4 novembre 2009

C’est quoi cette mascarade ?

Un témoignage de moralité apporté en mars par Frédéric Mitterrand à deux mineurs accusés de viol à La Réunion ne pourra être cité lors du procès en appel.

La cour d’assises d’appel des mineurs de Saint-Denis de la Réunion a invoqué le code de procédure pénale pour refuser le témoignage du ministre de la Culture dont le courrier devait être à nouveau cité par la défense.
Pour que ce témoignage soit recevable, il aurait fallu obtenir "l’autorisation du Conseil des ministres" donnée "par décret" a notamment rappelé la cour.

En mars lors du premier procès, des passages du courrier de M. Mitterrand dans lequel il proposait d’aider à la réinsertion de ces deux accusés avaient été lus à l’audience. L’artiste, devenu ministre en juin, était alors directeur de la Villa Médicis à Rome.

Condamnés à 8 ans d’emprisonnement
Ces deux accusés sont les deux fils d’une ancienne maquilleuse de Frédéric Mitterrand, âgés aujourd’hui de 20 et 23 ans. Ils comparaissant avec un troisième homme devant la cour d’assises des mineurs pour une affaire de viol collectif sur une jeune fille de 16 ans sous la menace d’un couteau, en 2006.
Les deux frères avaient été condamnés à 8 ans d’emprisonnement en mars dernier et le troisième accusé à 15 ans de réclusion criminelle. Ils avaient avoué les faits au cours de l’enquête avant de se rétracter et clament aujourd’hui leur innocence.

Mercredi la cour d’assises a par ailleurs rejeté une demande de dépaysement du procès déposée par l’avocat de la défense, Me Saïd Larifou, qui l’avait motivée par la "polémique sur la vie de Frédéric Mitterrand" après la publication dans la presse de son témoignage de moralité en première instance.
Les médias nationaux se sont penchés sur l’existence de ce courrier quelques jours après que Marine Le Pen a lu sur le plateau de France 2 des extraits du livre « La mauvaise vie » du ministre de la Culture, dans lequel il avouait avoir eu des relations tarifées en Thaïlande.

Après un court délibéré, la cour a jugé la demande irrecevable "aucun texte ne permettant à une cour d’assises de renvoyer l’affaire devant une autre juridiction", a dit le président Jean-Pierre Szysz, dans une salle d’audience à moitié vide.

Commentaires :  on laisse le peuple à la lecture..

Source : RFO Réunion.

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