mercredi 4 novembre 2009

Qu'est-ce qu'être français?

identité nationale, Eric Besson, Nicolas Sarkozy

Pour vous, qu'est ce qu'être français ?" feint donc de nous interroger Éric Besson (c'est ici) - piloté automatiquement par Nicolas Sarkozy - sur son site dédié au grrrrrrrrrrrrrrand débat sur l'identité nationale.

Outre qu'il s'agit-là d'un piège politique à peu près de niveau cm2, (cela n'empêche pas certains et certaines de tomber dedans...), la "séquence" - comme on ne devrait pas dire - me rappelle furieusement mes plus terribles souvenirs de petit garçon, le samedi ou le dimanche après-midi, à la maison.

Allez savoir pourquoi, mais quand j'entends poser la question "Qu'est ce qu'être français ?", je vois revenir, des tréfonds de ma mémoire, de vieux démons que je croyais, pourtant, enfouis à jamais.

C'est tout juste si l'odeur de renfermé ne me saute pas à la gorge.

Alors que j'en étais à me demander comment vous faire partager ce mélange d'écoeurement, de culottes courtes et de naphtaline, une chanson pathétique m'est revenue en pleine tête.

Désolé mais je n'ai pas pu la garder pour moi...

A voir :

- Identité nationale: pourquoi en discuter quand le gouvernement en a envie?
- Le site du débat sur l'identité nationale: un bide?

(Source: Grand Débat identité nationale)

LePost

Qui ne connaît plus Eric Besson ?

Les socialistes font d’Eric Besson la figure contemporaine du traître et le récent charter pour l’Afghanistan les conforte dans cette analyse (remarquons que, faisant une escale à Paris pour embarquer seulement trois personnes, ce charter ressemblait plus à un avion privé et en dit long sur les prétendus engagements écologiques du pouvoir). Pourtant, trahir Ségolène Royal, tout le monde l’a fait au PS - à part ceux qui ont manifesté, dès le départ, une hostilité irréductible à la présidente de Poitou- Charentes et s’y sont tenus. En politique, il ne faut jamais dire «Trahison, je ne boirai pas de ton eau». A force de jouer la petite Jésus, Ségolène Royal devait d’ailleurs s’attendre à rencontrer un Judas, c’est le minimum. Mais ce sont ses trente deniers qu’on reproche à l’apôtre, alors que le ministère de l’Immigration, ce n’est pas un plat de lentilles, c’est plutôt bien payé. C’est un comble pour un ministre d’ouverture de se retrouver ministre de fermeture. On ne savait pas le PS pour sa part si prompt à accueillir les réfugiés en détresse et que l’immigration était son nouveau cheval de bataille.

Même la parution d’un livre autobiographique de son ancienne femme n’a pas été considérée défavorable pour lui par les commentateurs, comme si Eric Besson était tellement traître que tout jouait en sa faveur. L’ouverture est un peu une trahison pour l’UMP que l’immigration d’Eric Besson au gouvernement a privée d’un poste. On dirait qu’il est un traître des deux côtés, à voile et à vapeur. Lionnel Luca, député UMP, a déclaré que les Afghans expulsés, «s’ils étaient des hommes», seraient d’eux-mêmes dans leur pays pour combattre comme l’armée française. Aurait-il aussi fallu à l’époque renvoyer ces lâches réfugiés juifs allemands dans l’Allemagne nazie ? Ces Afghans étaient des traîtres à leur cause d’Afghans. Le principe de précaution ne s’applique pas aux étrangers. Plus exactement, le principe de précaution limite le principe de précaution lui-même. «Vous êtes en danger ? Prouvez-le.» Et la seule manière de le prouver, c’est d’affronter l’éventuel massacre. Haro sur les paranoïaques. Après le test ADN, le test torture. Le droit d’asile, ça se mérite sur le terrain.

Selon les camps, il y a les bonnes et les mauvaises trahisons, mais les transfuges en faveur de la gauche ne se multiplient pas, ces temps-ci. Tout le monde ne voit cependant pas d’un mauvais œil que, par exemple, François Bayrou trahisse une droite dont il fut ministre. Il y a le trahéthiquement correct pour ceux qui trahissent dans le bon sens. Paix sur Terre aux traîtres de bonne volonté. C’est vrai que, des centristes traîtres, c’est un peu la trahison qui se mord la queue. Ça devient dur à suivre, la politique, tel un match de foot où les joueurs changeraient de maillot en plein match si bien qu’on ne saurait plus qui marque pour ou contre son camp. Et, dans ce climat de trahison tous azimuts, on trouve des antisarkozystes primaires pour reprocher au Président sa fidélité aux bénéficiaires de ce petit bonus fiscal qu’est le bouclier. Mais c’est une question de dignité financière.

Source : Un site de Libération Network

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1 commentaire:

  1. Pour aborder ce sujet "identité nationale" il ne faut pas "végéter" à la Brée les Bains... Il faut aller en d'autres lieux sur d'autres terrains, quiitez le continent et allez dans certaines grandes villes, de Province et Paris et sa petite et grande couronne,... Là vous comprendrez beaucoup mieux la nécessité de faire "rentrer au Pays" certaines catégories de personnes, et ce sans faire de racisme et de ségrégation !!! vous comprendrez alors où passent vos impôts !!! et vous découvrirez que tout cet argent n'est pas dépenser "pour le confort de ceux qui nous dirigent" mais tout particulièrement pour ceux qui sont sur le territoire Français, avec plusieurs femmes et une vingtaine d'enfants... Et ça ça n'est qu'un exemple infime de la réalité. N'en déplaise à certains qui pensent tout bas ce que peu pensent tout Haut !!! un Brénais d'adoption

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