lundi 8 mars 2010

Si on se disait tout…

Le Sénat : enquête sur les super-privilégiés de la République

Un livre de Robert Colona d’Istra, Yvan Stefanovitch,vous pouvez écouter l’interview d’Yvan Stefanovitch sur Rmc ici >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>       

Le Sénat

A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaires qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d’euros ? D’abord à financer les privilèges ( plus de 4000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois ) des derniers princes de la Républiques, nos 331 sénateurs.

Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l’Hexagone (de 2 300 à 20 000euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et on presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté. Et dans l’esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n’ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante : un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants.

Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d’armes aux semenciers, chacun connait la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou modifier un texte de loi. Cela justifie biens des “ voyages d’études “, tous frais payés, quelques fois au bord d’un lagon lointain. ‘autres ténors politiques, en revanche, continuent à considérer la Chambre haute comme un précieux garde-fou contre les dérives des gouverneents et l’obéissance servile de l’Assemblée national.

Robert Colona et Yvan Stefanowitch ont mené une enquête pointilleuse qui révèle les petits et grands secrets de l’institution Sénat. Ils racontent avec beaucoup de brio, les splandeurs et les misères de notre Chambre “ Haute” . Et recensent les quinze réformes évidentes à mettre facilement en oeuvre pour que les sénateurs ne soient plus des superprivilégiés.

Le mot de l’éditeur.

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