mardi 4 mai 2010

La Spirale infernale de l’€uro…

QUAND LA FRANCE, UN PAYS RUINE, VA EMPRUNTER POUR AIDER UN AUTRE PAYS ENCORE PLUS RUINE, LA GRECE !

En Europe, nous sommes rentrés dans un spirale infernale qui va nous mener tout droit à la misère avec cet :

euros

Car il faut voir que la France pour prêter à la Grèce, va devoir emprunter cet argent !

La France, un pays cigale qui frôle les 1500 milliards de dette va donc prêter à un autre pays encore plus cigale, la Grèce !

On voit bien à l’évidence que tous nos systèmes en Europe sont en bout de course...

Car la Grèce n’est pas le seul pays à être en faillite en Europe !

Derrière, ils font la queue et dans la file des pays ruinés comme la Grèce qui attendent d’être attaqués par les marchés, on voit le Portugal, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, etc …

La misère est bien pour demain en Europe !

Je vous propose un article du lefigaro.fr sur ce sujet :( voir lien à la fin de cet article )

Un projet de loi de finance rectificative a été présenté au Conseil des ministres.

Début mai, la France accordera son aide sous la forme d'un prêt bilatéral sur 3 ans, au taux de 5% environ.

La France est prête à débloquer 3,9 milliards d'euros pour aider la Grèce, en proie à des graves difficultés financières, début mai.

Présenté mercredi en Conseil des ministre par François Baroin, le projet de loi de finance rectificative, qui découle des décisions prises à l'Eurogroupe du 11 avril, sera voté par l'Assemblée nationale le 3 et 4 mai, et par le Sénat le 6 et 7 mai.

«En soutenant la Grèce, nous assurons la stabilité de l'euro» a expliqué la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

Concrètement, la France accordera son aide sous forme d'un crédit direct au Trésor grec.

Il s'agira d'un prêt bilatéral sur 3 ans au taux de 5% environ.

«Ce n'est pas par ce que nous aidons la Grèce, que nous pénaliserons la France» a ajouté le ministre de l'Economie.

«5%, c'est inférieur aux taux de marché, mais bien supérieur aux taux d'emprunt des autres pays de la zone euro» ajoute-t-elle.

Pour des prêts à 3 ans, la France paye un intérêt de 1,5%, alors que les marchés proposaient hier à la Grèce un taux à 8% pour des prêts à deux ans. un taux jugé prohibitif par les observateurs.

Pas de modification du déficit public.

Le prêt français s'inscrit dans le cadre d'une enveloppe de prêt de 30 milliards d'euros,sur 3 ans, que l'Eurogroupe s'est engagé à débourser pour éviter un défaut de paiement de la Grèce.

Le chiffre de 3,9 milliards représente un peu moins des deux-tiers des 6,3 milliards d'euros découlant de la stricte application de la quote-part de la Banque de France, au capital de la Banque centrale européenne, car l'année fiscale française est déjà entamée au tiers.

Pour aider la Grèce, la France, elle-même déficitaire et endettée, «n'aura pas besoin de modifier son programme d'émission de dette», assure-t-on à Bercy.

Mais inévitablement «le déficit budgétaire sera impacté».

Le trou supplémentaire sera de 3 milliards d'euros, estime le ministère, en raison d'une plus-value de TVA de 900 millions d'euros récupérée fin 2009.

Le déficit public de 8% du PIB en 2010 (au sens de Maastricht) ne sera pas modifié, et «l'impact sur la dette sera nul» affirme Bercy.

Chaque pays de la zone euro doit faire le même exercice côté européen, chaque pays de la zone euro doit faire le même exercice que la France, en faisant intervenir, lorsque c'est nécessaire, son Parlement.

Mais aucun vote négatif dans un pays ne pourra empêcher les autres de débourser l'argent.

Les prêts bilatéraux européens dont le total devrait être plus proche de 20 que de 30 milliards d'euros en 2010 doivent en principe être prêts à être décaissés début mai.

Mais sans doute pas avant le 9 mai, date d'une élection régionale à risque pour la Chancelière, Angela Merkel.

D'après Paris, la Grèce doit en tout cas disposer des fonds européens, avant le 18 mai, date d'arrivée à échéance d'une dette importante de 8 milliards d'euros.

Ces prêts bilatéraux ne règleront pas tout, mais ils devraient détendre les marchés, qui redoutent toujours un défaut de paiement de la Grèce à court terme.

La conjoncture par Le Figaro

Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une précision à apporter ? Ecrivez à labreelebains@gmail.com avec votre info ou votre correction et en indiquant l'url du post.

Blogueurs%2Bassoci%C3%A9s_thumb_thumb blog d'utilité

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire