mardi 10 novembre 2009

Compte rendu de la réunion du 29 octobre pour la défense des côtes.

DEFENSE DES COTES ET CORDON DUNAIRE

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Une réunion a été organisée le 29 octobre 2009 à la mairie de la Brée-les-Bains, ayant pour objet  «  le cordon dunaire – la défense de côtes »

en présence de :

- Monsieur Jean Paul PEYRY, conseiller général.

- Monsieur Sébastien PUYOT et Mademoiselle Emmanuelle SAURY, représentant le Service « Défense Mer » du Conseil Général de la Charente Maritime à Rochefort.

- Monsieur Aurélien POUTET, représentant le Syndicat des Pertuis.

- Monsieur Jean Jacques NAUD, Monsieur Pierre MILLOT, adjoint, Madame Françoise ANSELMI, Monsieur Jean Claude COULON, Monsieur Philippe CHEVRIER, Monsieur Max GOUINEAU, conseillers municipaux. Madame VIAUD, secrétaire.

M. NAUD, maire, ouvre la réunion et remercie les personnes présentes. Il indique que la séance se déroulera en trois phases :

- le cordon dunaire

- les enrochements du front de mer le long du « boulevard d’Antioche »

- le pointe des normandes

CORDON DUNAIRE « pointe de Prouards »

Le cordon dunaire a été réalisé sous l’égide du Syndicat Intercommunal des Pertuis.

Monsieur PEYRY rappelle que ce syndicat a été constitué par Monsieur LEONARD, député Maire de Châtelaillon. Le but de ce syndicat est de déplacer du sable d’un point à un autre de la côte. Un périmètre est délimité dans lequel le sable peut être transféré. Ces opérations ont la possibilité de bénéficier de subventions de l’Europe et du Département. Le Syndicat facilite les démarches administratives.

Le syndicat regroupait à sa création les communes de Châtelaillon, Fouras, St Pierre d’Oléron, St Georges d’Oléron, St Denis d’Oléron, La Brée puis se sont rattachées Marennes, Port des Barques et La Tremblade.

Le dossier du « cordon dunaire de Prouards » a été constitué à la demande de la Commune de La Brée-les-Bains suite à la dégradation de la côte fin 1995 et à la diminution des apports de sable constatés dans les années 1996/2000.

Monsieur POUTET expose que ce projet de « cordon » avec utilisation du sable du Port de Saint-Denis a été retenu plutôt que des épis transversaux.

Les études de « courantologie et sédimentaire » très complexes, conduites depuis 1989/1990 par le Conseil Général, ont été utilisées pour constituer le dossier technique de ce projet. Le transit de sable avait été également étudié.

Terminé depuis une année, cet ouvrage a évolué :

- on constate une érosion à son extrémité, les pentes du talus ont été reprises.

- les rangées de pieux mises en place ont stoppé cette érosion.

- le sable se dépose naturellement.

L’ouvrage devra faire l’objet d’un suivi annuel.

Il rappelle également les différents intervenants pour la réalisation de l’opération :

1°/ Maître d’ouvrage : Syndicat des Pertuis

Préparation du projet avec les bureaux d’études

Recherche des participations pour le financement de l’investissement

2°/ Maître d’œuvre : D.D.E. Maritime

Suivi des travaux

3°/ Gestionnaire : Commune de LA BREE LES BAINS

Signature d’une concession de gestion avec l’Etat

Les procès verbaux de réception des travaux ont été signé par le maître d’ouvrage et

les entreprises le 23 juillet 2008 et le 15 octobre 2008.

Monsieur CHEVRIER se déclare inquiet de la charge financière pour la commune.

Selon certaines sources, le sable des pièges à sable du port de St Denis est transféré sur la commune de St Denis. Des transferts pour le cordon ne seraient pas possible en 2010.

Un programme d’ensablement d’environ 20.000 € doit être mis en œuvre l’an prochain.

Selon les évolutions constatées, le cordon charge à son extrémité.

Le fond de l’anse est constitué de matières en décomposition.

M. CHEVRIER a apporté une poche d’algues et un seau de sédiments. L’ensablement de l’anse devrait mettre fin à ces inconvénients.

Mme ANSELMI demande si la Communauté de Communes pourrait prendre l’entretien de cet ouvrage à sa charge. Il pourrait être pris en compte sur demande de la commune au même titre que la digue Pacaud sur la commune de St Trojan.

M. PEYRY confirme que cet un ouvrage est reconnu «  défense de côte » par un nouveau procédé dit « de défense douce ». Les techniques antérieures de défense « en épi » ou « frontales » ne se révèlent pas satisfaisantes. Le Conseil Général participera à hauteur de 50 % des dépenses d’entretien.

L’épi réalisé en « diorites » dans l’anse gêne les dépôts et devra être retiré.

ENROCHEMENTS « Front de Mer et Pointe des Normandes »

M. PUYOT précise que les travaux d’urgence pour la remise en état des enrochements le long du boulevard d’Antioche, déstabilisés suite à la tempête de l’hiver 2008 – 2009, ont débuté en septembre.

Les intervenants pour les travaux de défense de côtes sont  :

- Maîtrise d’ouvrage : Conseil Général de la Charente Maritime

- Maîtrise d’œuvre : Direction Départemental de l’Equipement de Chte Mme. Suivi des travaux d’entretien par l’antenne de Marennes de la Direction des Insfractures du Département

Le Conseil Général alloue pour l’ensemble du Département :

- 1.500.000 € par an de participation aux travaux d’urgence de défense de côtes

à hauteur de 50 % en moyenne.

- 6.000.000 € pour 3 ans au titre des grosses opérations pour sécuriser le littoral.

Un programme de défense de côtes se prévoit sur 3 années pour répondre aux différentes procédures réglementaires.

La collectivité prend en charge les travaux de défense de côtes sous réserve que ceux-ci présente un caractère « d’intérêt général ». Un loi de 1807 « dite loi PIVOT » prévoit que les riverains doivent assurer la défense de leur propriété en sollicitant préalablement l’accord des services de l’Etat pour la réalisation des travaux et ensuite leur entretien.

La collectivité n’interviendra pas pour les trois propriétés situées Impasse du coq de garde (entre les Boulassiers et la Malaiguille). Ils devront assurer la maîtrise d’ouvrage et solliciter l’autorisation de l’Etat pour exécuter leurs travaux.

La pointe des Boulassiers et la pointe des Normandes feront l’objet d’une remise en état selon la configuration initiale des épis mis en place depuis une vingtaine d’années.

Le CREA avait proposé un cordon dunaire pour ces deux pointes : travaux considérés trop onéreux par le Conseil Général.

Les enrochements le long de la promenade Chevrier Bd d’Antioche seront consolidés. Il est prévu un reprofilage pour créer une pente plus douce.

La remise en état des accès à l’issue des travaux est à la charge des entreprises.

Mme ANSELMI souhaiterait une intervention pour les algues qui s’échouent sur le rivage.

M. PEYRY rappelle que ce problème a toujours été évoqué à la Communauté de Communes mais qu’aucune solution ne s’est dégagée.

La réunion s’est terminée à 16 heures 30.

 

J.Franc Conseiller Municipal.

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