"J'avais prévenu en février lors d'une journée d'action nationale que si je n'avais pas de réponse aux questions de fond, il conviendrait d'envisager d'autres modalités d'action. Nous y sommes."
"D'après mes informations, ce mouvement s'annonce assez conséquent. Il faut que le président de la SNCF ouvre de vraies discussions sur l'emploi. On nous annonce 450 nouvelles embauches, mais il faut faire la part des choses et distinguer ce qui relève de l'affichage: une partie de ces embauches ont été décidées en 2009. Je pense qu'il y a tromperie sur la marchandise."
"Il faut réviser à la hausse la politique d'embauches à la SNCF: nous exigeons 2000 cheminots supplémentaires pour l'année en cours. Nous en sommes à 22.000 suppressions de postes depuis 2002, et 3000 vont suivre cette année."
"Tous les jours, les usagers sont victimes de cette politique-là: les trains supprimés, les problèmes de sécurité, les retards... Nous avons payé cash la réduction massive des emplois, lors de la période d'intempéries de l'hiver par exemple."
"Personne ne peut présager de la durée du conflit. Ca durera ce que ça durera, en fonction de l'ouverture et du déroulement des négociations."
D'après le Parisien-Aujourd'hui en France, le syndicat SUD-Rail, qui lui aussi appelle à la grève, espère faire durer le mouvement jusqu'au début des réunions sur la réforme des retraites, le 12 avril prochain, pour faire pression.
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